Le plombier polonais

Revue de presse


Plombier polonais devant des monuments historiques de Cracovie et Varsovie. Affiche de l'Office polonais du tourisme à Paris.

 

-- "Tout est parti d'un mot de Philippe de Villers, le 14 mars dernier en pleine campagne sur la Constitution européenne, qui "permettra à un plombier polonais de venir travailler en France avec un salaire et une protection sociale de son pays d'origine." Le spectre du dumping, allié à une dose subtile de xénophobie, a eu un effet ravageur [...] Pour rester sérieux, dans la réalité, les rares plombiers polonais qui s'exilent ont plutôt tendance à choisir l'Angleterre, l'Allemagne ou l'Irlande pour des raisons linguistiques."

Extrait d'un article paru dans l'Hebdo, hebdomadaire suisse, du 16 juin 2005

-- "En Allemagne et en France on imagine ces temps-ci qu'à nos frontières à l'Est il y a des peuples nomades dans des villages de tentes qui n'attendent qu'à nous tomber dessus pour détruire tout ce que nous avons - c'est absurde! Tout ce qui paraissait appris semble oublié. Il y a plus de travailleurs allemands en Pologne que de Polonais en Allemagne."

Extrait d'un entretien avec Günter Verheugen, ancien comissaire européen à l'élargissement, paru dans le Süddeutsche Zeitung, quotidien allemand, du 13 juin 2005; traduit de l'allemand par Michel Zacharz

-- "Les élites politiques européennes doivent expliquer à leurs peuples que l'élargissement constitue la plus grande victoire politique de l'Europe, pas sa plus grande catastrophe économique. Ce n'est pas le "plombier polonais" mais le travailleur chinois ou indien qui constituent le plus grand danger pour les emplois européens."

Extrait d'un article paru dans l' International Herald Tribune du 16 juin 2005; traduit de l' anglais par Michel Zacharz.

-- "D'après les chiffres officiels, il y aurait 150 plombiers polonais en France, sur les quelque 150 000 professionnels enregistrés en Pologne. C'est donc un plombier polonais sur mille qui aurait choisi de venir travailler dans l'Hexagone. Une armée de 150 mercenaires capables de faire peur à un pays de plus de 60 millions d'habitants."

Extrait d'un article paru dans Głos Katolicki, hebodmadaire polonais paraissant en France, du 19 juin 2005